Un petit gagneur d'âmes
Un jeune garçon se rendit un jour auprès de son pasteur et lui demanda ce qu'il pourrait bien faire pour Jésus.
- Vraiment, je n'en sais rien, dit le pasteur. Tu es trop petit pour tenir une classe; je ne sais même pas si je peux t'envoyer distribuer des prospectus.
- J'aurais cru, dit l'enfant, qu'il y aurait aussi du travail pour moi.
Le pasteur réfléchit un moment, puis demanda:
- Le garçon qui est assis à côté de toi à l'école, est-il chrétien?
- Non, Monsieur, je ne pense pas.
- Alors, mets-toi au travail. Occupe-toi de ce garçon, puis d'un autre et d'un autre encore. Je ne peux te dire que faire exactement, mais si tu pries, Jésus te montrera comment t'y prendre.
Six mois plus tard, une série de conférences était donnée dans cet endroit. Mais le petit garçon était malade, trop malade pour s'y rendre. Son père assista à une réunion de l'après-midi, et quand il revint son fils lui demanda:
- Neddie Smith y était-il?
- Oui mon chéri, il y était.
- A-t-il donné son coeur à Jésus?
- Non, je ne pense pas.
- Oh! dit le petit malade, je pensais qu'il le ferait!
Le lendemain, le père se rendit de nouveau à la réunion. A son retour, son fils lui posa la même question, et il dut lui faire la même réponse. Mais le troisième jour, il eut la joie de dire à son cher enfant:
- Oui, mon petit, Neddie a donné son coeur à Jésus cet après-midi même.
- Oh! que je suis heureux! dit l'enfant. Et son visage tiré rayonna de joie.
Quand ce petit garçon mourut, on trouva dans son armoire une boîte contenant la liste de tous les garçons de sa classe. Le premier était celui qui était assis près de lui, le dernier, Neddie Smith. Chacun de ces garçons s'était converti. Il les avait pris l'un après l'autre, leur avait parlé de Jésus, leur avait prêté des livres, montrés des textes de l'Écriture, avait prié pour eux, jusqu'à ce que chacun eût accepté le Christ pour son Sauveur personnel.
Il y a beaucoup à faire pour le Seigneur, et si nous sommes bien disposés, il nous montrera lui-même la façon de nous y prendre. La seule chose qui importe est de dire comme le disait Samuel: « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute. »